Connaissez-vous la légende de la ganipote saintongeaise ?
Retrouvez cette légende en vidéo et l'édition 2019 de la soirée de la ganipote !
Vidéo youtube : "la nuit de la ganipote"
> En Saintonge, la ganipote est crainte et redoutée. Elle ne sort que les nuits très sombres et plus particulièrement à deux occasions très précises : pendant la nuit du 30 avril au 1er mai (nuit de Walpurgis) quand les chats font sabbat et les sorcières tiennent congrès et pendant la nuit du 30 octobre au 1er novembre (celle que les américains nomment Halloween) connue des Saintongeais depuis la nuit des temps puisque c’est le moment précis où les personnes défuntes reviennent tourmenter les vivants.
Pour les éloigner, on pose sur les murets des betteraves évidées et éclairées de l’intérieur par une bougie car la ganipote a peur de la lumière. Quand elle voit un humain s’aventurer dans la nuit, elle lui saute sur les épaules et s’accroche avec force à son cou tout en bavant et en répandant une odeur répugnante. Personne n’a jamais pu la voir mais si on la blesse d’une quelconque manière en cherchant à s’en débarrasser, elle se transforme alors en être humain, de préférence un membre de votre famille à qui le sorcier a jeté un sort.
La ganipote saintongeaise vit toute l’année dans des terriers de lapins, ne sort que la nuit et se nourrit exclusivement de maïs qu’elle engrange dans sa tanière. Son cri est terrifiant et s’apparente à un hurlement prolongé proche de celui du loup-garou. Si vous marchez dans la campagne saintongeaise de nuit, munissez-vous d’une lampe de poche pour repousser la ganipote dans les ténèbres où elle vit.
© Didier Catineau –
• Les 31 octobre 2018 et 2019 se sont tenues deux éditions de « la nuit de la Ganipote ». Cette capsule vidéo est un extrait de la dernière édition, réalisée par les équipes du FAR.
En 2020, les contraintes sanitaires dues à l’épidémie du Corona virus 19 n’ont pas permis une troisième édition mais Didier Catineau prépare déjà celle de 2021 !
Retrouvez l'article de Sud Ouest y étant consacré ici : Article de Sud-Ouest